mardi 8 mai 2012

Préface

Copie du mail global et de la parution sur Facebook

J'ai le grand plaisir de vous annoncer la publication électronique de l’autobiographie de mon père, Claude Guinegagne, à l'adresse suivante :

Le choix de la parution électronique a été implicite en ce début de XXIème siècle. Il permet une grande diffusion et surtout une interaction de tous, ceux qui sont cités comme ceux qui l'ont connu, ses anciens élèves, anciens amis. N'hésitez pas, réagissez sur le blog ! Claude Guinegagne n'est pas un aficionado de l'informatique, je servirai donc de réceptacle pour lui transmettre vos remarques, et, dans la mesure du possible, apporter une réponse, ou au moins, un message d'amitié.

Mon travail a consisté en la mise en forme, la mise en ligne, l'illustration, parfois la correction, mais il faut dire que sur ce dernier point, ma tâche fut très aisée : tant par le style que par la forme, tout était déjà très bien.

En ce qui me concerne, la rédaction de cet ouvrage m'a beaucoup apporté et énormément rapproché de mon père, me faisant découvrir une partie de sa vie que je ne pouvais, bien sûr, pas connaître. Je ne saurai que trop conseiller à ceux qui ont la possibilité de faire pareil travail rédactionnel de ne pas manquer cette occasion, c'est une expérience inoubliable.
Le mot de la fin : j'espère que cette lecture vous distraira.



Claude est Décédé le 21 novembre 2025, à Granville, dans l'EHPAD où il résidait depuis avril 2025. Son décès s'est déroulé sans souffrance, doucement, entouré du personnel, de mon fils Thomas et de moi-même.

Au cours de la cérémonie du dernier hommage, J'ai pris la parole et lu un poème que j'ai composé pour l'occasion

Ce 21 novembre , au petit matin froid.
Claude nous a quitté, nous laissant sans voix,
Tu étais en Ehpad, depuis le mois d'avril
Sortant de l’hôpital, tu as trouvé asile
Tres vite en ce lieu, tu as trouvé le ton
Coachant des infirmières courant le marathon
Reprenant a nouveau, tes talents d’entraîneur
D’athlétisme, ton sport, comme un promoteur.
Tu as participé a des joutes entre Ehpad
D'un esprit aiguisé, tu portas l’estocade
Une nouvelle fois encore, une dernière fois
Incarnas ton équipe, en fus le porte-voix
Mais hélas, le poids des années t’a rattrapé
Et ton etat précaire, s’est alors aggravé
A nous de continuer, de parler de toi
Conter tes souvenirs, les faire revivre une fois
S'il fallait résumer ta vie sur ton passeport
Un mot serait inscrit, et ce serait SPORT
Tu fus du 100 mètres, un champion de la France
Titre que tu as eu, sans trop de souffrance
Plus tard tu suivais tous les sports dans l'equipe
Sauf le foot-business qui te laissait sceptique
Mais tu as cependant eu une autre passion
Quand Nicolle est venue peupler ton horizon
Tout 2 avez construit une vie bien remplie
Tous 2 avez suivis un chemin accompli
Et de Chatenay, Valouise ou Saint-Martin
Vous avez bercé, éduqué bon nombre de gamins
Tu as formé Nicolle à un monde inconnu
D’elle, la tâche d’enseignante où elle fut promue.
Et puis vous m’avez eu, et des années plus tard
J’ai écris ce texte pour ton grand départ
Tu me manques déjà, mais je ne suis pas seul
Tu manques a tous ceux qui portent ce jour le deuil
Ceux qui sont passés par ta formation
Et qui gardent en eux, ta fierté education
Tu me manques déjà, tu nous manques déjà
Si tu es quelque part, entends donc cela
Claude, mon père, papa.



Puis Jonathan , mon fils ainé et sa mère, Jocelyne, ont prononcé des paroles touchantes.

Hervé Guinegagne

1 commentaire:

  1. Bonjour, M. Guinegagne, j espère que vous vous rappelerez de moi. Je m'appelle Eric Caumes, et j'ai grandi à Fontenay aux Roses. Je suis donc passé par le collège des Ormeaux ou, en tant que professeur d'EPS, vous m'avez fait découvrir l'athlétisme. J'ai appartenu à l'ASF durant trois années entre 1974 et 1977. Nous avons été champions des Hauts de Seine par équipe. Vous avez aussi connu mes deux frères Patrick et Thierry. Je garde un excellent souvenir de cette période, notamment les tours de la piste en cendrée à Fontenay... J'espère que vous passez une bonne retraite, en tout cas, grace à vous, nous avons passé de très bons moments. Eric

    RépondreSupprimer