Nicolle
et armée
Chatenay
Réflexions

Claude est Décédé le 21 novembre 2025, à Granville, dans l'EHPAD où il résidait depuis avril 2025. Son décès s'est déroulé sans souffrance, doucement, entouré du personnel, de mon fils Thomas et de moi-même.
Au cours de la cérémonie du dernier hommage, J'ai pris la parole et lu un poème que j'ai composé pour l'occasion
Ce 21 novembre , au petit matin froid.
Claude nous a quitté, nous laissant sans voix,
Tu étais en Ehpad, depuis le mois d'avril
Sortant de l’hôpital, tu as trouvé asile
Tres vite en ce lieu, tu as trouvé le ton
Coachant des infirmières courant le marathon
Reprenant a nouveau, tes talents d’entraîneur
D’athlétisme, ton sport, comme un promoteur.
Tu as participé a des joutes entre Ehpad
D'un esprit aiguisé, tu portas l’estocade
Une nouvelle fois encore, une dernière fois
Incarnas ton équipe, en fus le porte-voix
Mais hélas, le poids des années t’a rattrapé
Et ton etat précaire, s’est alors aggravé
A nous de continuer, de parler de toi
Conter tes souvenirs, les faire revivre une fois
S'il fallait résumer ta vie sur ton passeport
Un mot serait inscrit, et ce serait SPORT
Tu fus du 100 mètres, un champion de la France
Titre que tu as eu, sans trop de souffrance
Plus tard tu suivais tous les sports dans l'equipe
Sauf le foot-business qui te laissait sceptique
Mais tu as cependant eu une autre passion
Quand Nicolle est venue peupler ton horizon
Tout 2 avez construit une vie bien remplie
Tous 2 avez suivis un chemin accompli
Et de Chatenay, Valouise ou Saint-Martin
Vous avez bercé, éduqué bon nombre de gamins
Tu as formé Nicolle à un monde inconnu
D’elle, la tâche d’enseignante où elle fut promue.
Et puis vous m’avez eu, et des années plus tard
J’ai écris ce texte pour ton grand départ
Tu me manques déjà, mais je ne suis pas seul
Tu manques a tous ceux qui portent ce jour le deuil
Ceux qui sont passés par ta formation
Et qui gardent en eux, ta fierté education
Tu me manques déjà, tu nous manques déjà
Si tu es quelque part, entends donc cela
Claude, mon père, papa.
Puis Jonathan , mon fils ainé et sa mère, Jocelyne, ont prononcé des paroles touchantes.
Hervé Guinegagne
Chatenay
Réflexions
A la suite de ce récit, et arrivant à l’âge de 74 ans, je
dois me poser des questions sur ce que j’ai vécu, ce que j’ai appris.
Et bien je pense que c’est le fruit du hasard.
La vie humaine est
crée par la fécondation de l’ovule
maternelle par un spermatozoïde. Cela donne un individu. Si un autre
spermatozoïde avait fécondé
le même ovule, un être différent
aurait été crée,
d’un autre sexe par exemple, d’un
autre caractère physique ou intellectuel. Sa vie
aurait probablement été assez différente,
voire très éloignée
de celle du premier.
Maintenant faisons
naître et vivre ce même individu ailleurs qu’en
Europe occidentale, ce petit paradis sur terre grâce
à sa civilisation. Sa vie aurait été
toute différente que ce soit en Inde, au Sahel, en
Indonésie, en Palestine, etc. Elle pourrait n’être
que survie. C’est encore une place laissée
au hasard. Enfin, face à la mort, le hasard peut encore
intervenir : un fou peut vous tuer, un chauffard
vous renverser, un attentat vous anéantir ;
encore et toujours le HASARD aussi appelé DESTIN.
La population
actuelle du globe est de 6 à 7 milliards d’hommes.
C’est donc qu’à l’instant T un individu ne représente
qu’un 6 ou 7 milliardième de la population, un tel hasard et
surtout peu d’importance sur cette terre, nous sommes
peu de chose. Si on considère le règne
animal, la vie humaine n’est rien. Si on y ajoute en plus le règne
végétal…
Imaginons un
extra-terrestre arrivant sur terre il y a 100 millions d’années
avec une espérance de vie de 100 millions d’années.
Que verrait-il ? Une terre complètement
différente. Pendant ce laps de temps, il constaterait la dérive
des continents, les plissements de terrain, il vivrait sous des climats différents : glaciations, réchauffements, cataclysmes sismiques, éruptions
volcaniques et autres catastrophes naturelles. Il verrait les espèces
évoluer, apparaitre, disparaître,
sortir de l’eau.
Et l’homme
dans tout cela ? Il verrait apparaitre au bout de 97
millions d’années
un être qui ressemblerait de très
loin à l’homo sapiens de maintenant. Pour cet
extraterrestre, l’homme serait insignifiant, peut-être
ne le rencontrerait-il même pas. Si on songe que cet
extraterrestre n’aurait que 1/40 de la vie de la terre
puisqu’elle aurait 4,5 milliards d’années ! Donc, soyons réalistes et modestes.
Maintenant, levons
la tête et contemplons le ciel. Une claire nuit d’été,
on voit la Voie Lactée, d’autres
constellations, un espace fini, infini, en expansion. Tout cela doit provoquer
l’humilité.
Mais cela provoque
aussi une autre question : qu’est-ce
que la RELIGION ? Faut-il croire ?
La religion essaie
de répondre à ces questions posées
plus haut. Naturellement, je ne crois pas aux religions établies
et notamment les 4 religions monothéistes, Islam, Chrétienté,
Judaïsme, Bouddhisme qui tentent de nous faire avaler des âneries
pour exploiter les superstitions par des fables et des légendes
stupides, même pas étayées
par un soupçon d’histoire.
C’est exploiter la naïveté
humaine à l’aide des clergés.
Croire en Dieu. Dieu
n’est jamais qu’un mot qu’il
ne faut pas essayer de matérialiser comme le font les religions
traditionnelles.
Mais le Big-bang
a-t-il existé ? Si oui, quelle force l’a
crée ? Où
l’Univers va-t-il ? Faut-il croire et en quoi ? Je ne sais. Je me pose la question sans pouvoir y répondre.
Et nous sommes 6 à 7 milliards devant le même
cas, et ce malgré le progrès
scientifique auquel on ne peut que croire. ALORS ?
De même,
j’assimile à la religion l’exploitation
au niveau politique que ce soit le Marxisme, le Fascisme ou autres dont le
clergé seraient les dirigeants et
porte-drapeaux nationaux rouges, verts ou noirs.

Ma 3ème réflexion sous forme de question
sera : L’EGALITE existe-t-elle ?
Il faut distinguer 2
éléments :
l’inné et l’acquis.
L’inné.
Là, l’égalité
n’existe pas. Il y a des grands, des petits, des intelligents,
des moins vifs, des volontaires, des plus faibles, des riches, des pauvres….
L’hérédité
est injuste et inexorable.
L’acquit.
Celui de la famille de naissance creuse encore l’inégalité,
autrement nommé la différence.
La société civilisée
essaie de corriger un peu ce défaut par l’école,
les lois sociales, le polissage moral. Mais le bilan est plutôt
négatif. La déclaration des Droits de l’Homme
a donné une certaine égalité
devant la justice, tous les hommes naissent, vivent et demeurent libres et égaux
en droit. C’est loin d’être
parfait. C’est quand même
un progrès.
Le seul moment où
l’égalité existe réellement
c’est au passage de la vie à
la mort.
Je réponds
le bonheur et il s’en approche par la liberté : c’est-à-dire
la faculté et la capacité
de faire ce qu’il désire,
de se créer un avenir proche ou lointain, de ses
buts finaux.
Mais cette liberté
doit s’accompagner du respect de celle des
autres. Et pour cela, il n’y a qu’une
solution, c’est la TOLÉRANCE. Il est impossible à
un être civilisé, humaniste, de concevoir son bonheur s’il
ne respecte pas l’individu autre que lui-même.
Et là sera la conclusion des mes idées et opinions.
L’HOMME doit rechercher le bonheur dans la LIBERTÉ tout
en se montrant TOLÉRANT vis-à-vis des autres en les respectant. Il doit se
montrer MODESTE devant le monde, l’univers, la science et ses progrès et vivre
l’espoir que ces progrès améliorent sa vie.
Claude Guinegagne
25 avril 2012
Claude est Décédé le 21 novembre 2025, à Granville, dans l'EHPAD où il résidait depuis avril 2025. Son décès s'est déroulé sans souffrance, doucement, entouré du personnel, de mon fils Thomas et de moi-même.
Au cours de la cérémonie du dernier hommage, J'ai pris la parole et lu un poème que j'ai composé pour l'occasion
Ce 21 novembre , au petit matin froid.
Claude nous a quitté, nous laissant sans voix,
Tu étais en Ehpad, depuis le mois d'avril
Sortant de l’hôpital, tu as trouvé asile
Tres vite en ce lieu, tu as trouvé le ton
Coachant des infirmières courant le marathon
Reprenant a nouveau, tes talents d’entraîneur
D’athlétisme, ton sport, comme un promoteur.
Tu as participé a des joutes entre Ehpad
D'un esprit aiguisé, tu portas l’estocade
Une nouvelle fois encore, une dernière fois
Incarnas ton équipe, en fus le porte-voix
Mais hélas, le poids des années t’a rattrapé
Et ton etat précaire, s’est alors aggravé
A nous de continuer, de parler de toi
Conter tes souvenirs, les faire revivre une fois
S'il fallait résumer ta vie sur ton passeport
Un mot serait inscrit, et ce serait SPORT
Tu fus du 100 mètres, un champion de la France
Titre que tu as eu, sans trop de souffrance
Plus tard tu suivais tous les sports dans l'equipe
Sauf le foot-business qui te laissait sceptique
Mais tu as cependant eu une autre passion
Quand Nicolle est venue peupler ton horizon
Tout 2 avez construit une vie bien remplie
Tous 2 avez suivis un chemin accompli
Et de Chatenay, Valouise ou Saint-Martin
Vous avez bercé, éduqué bon nombre de gamins
Tu as formé Nicolle à un monde inconnu
D’elle, la tâche d’enseignante où elle fut promue.
Et puis vous m’avez eu, et des années plus tard
J’ai écris ce texte pour ton grand départ
Tu me manques déjà, mais je ne suis pas seul
Tu manques a tous ceux qui portent ce jour le deuil
Ceux qui sont passés par ta formation
Et qui gardent en eux, ta fierté education
Tu me manques déjà, tu nous manques déjà
Si tu es quelque part, entends donc cela
Claude, mon père, papa.
Puis Jonathan , mon fils ainé et sa mère, Jocelyne, ont prononcé des paroles touchantes.
Hervé Guinegagne



Vous avez fait un travail remarquable : j'ai eu la chance d'avoir votre père comme prof de "gym"comme on disait à l'époque dès les années 60 à l'école primaire du Parc puis au cllège des Ormeaux. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire la biographie de cet homme intègre très dévoué à la cause des enfants et du sport amateur. Longue et heureuse vie à lui!
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